"Ça s’Agit(e) en Couserans !"

Publié le par Côté cour, côté jardin …

Une caravane des Arts à St Girons : théâtre, musique, cirque, cinéma et cabaret

 

 

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L’Agit en création à Saint-Girons du 2 au 13 octobre

Jardin du Palais des Vicomtes (sous chapiteaux) à Saint-Girons

 

 

« la ville de Saint-Girons, Act’en Scène et Théâtrales en Couserans présentent "Ça s’Agit(e) en Couserans !"  dans le cadre du projet « Côté cour, côté jardin ».

Une action coproduite par l’Agence de Développement de l'Economie Culturelle du Couserans.

 

L’Agit est accueillie en résidence 10 jours par la ville de Saint Girons et l’Agence de Développement de l’Economie Culturelle du Pays Couserans.

Elle clôturera cette période de travail par les deux premières représentations publiques de sa nouvelle création, les 12 et 13 octobre.

Sur le reste de la quinzaine, une programmation variée (théâtre, musique, cirque, conte, cinéma) sera proposée avec les acteurs culturels du territoire : la ville de Saint Girons, Act’en Scène, les Théâtrales en Couserans, Passatges.

 

Mardi 2 octobre 19h : inauguration Résidence avec la Compagnie AGIT

 

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Mardi 2 octobre 21h00 : concert du Big Band « Cuivré, salé »

Né en 1993, Cuivré Salé est un Big Band de 15 musiciens (une chanteuse et 5 saxophones, 4 trompettes et pas des moindres puisque nous y retrouvons Jean Ribul, 3 trombones, 1 batterie, 1 basse, 1 piano) interprétant un répertoire swing des années 1920 à 1940 sous la direction de Michel Lassalle et Alain Demeurs.

 Il compte dans ses rangs un compositeur et arrangeur de talent, Alain Demeurs, qui permet à Cuivré Salé d’offrir à son public un répertoire riche et varié très apprécié des danseurs de Lindy Hop.
On associe dans ces musiciens des grands noms du bal que vous découvrirez ci-dessous…
Musiciens :
Direction musicale : Alain Demeurs, Michel Lassalle
Chant : Anne Julia
Trompette : Jacques Denjean, Michel Lassalle, Jean Ribul, Alain Vergé
Trombone : Alain Demeurs, David Fernandez, Yann Hostier
Saxophone : Jean-luc Demeurs, Vincent Duro, Emmanuel Liégeon, Vincent Saurat, Rémi Soulé
Rythmique : Jérémy Ribul (batterie), Jean-Pierre Roujas (piano), Jean-Philippe Fabre (contrebasse à corde)

Entrée libre 

 

Mercredi 3 octobre : journée cirque

 

De 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00 : Découverte des arts du cirque ave les ateliers Abracadaboum Circus (ateliers ouverts et démonstration des élèves)

 

 

 SoliloqueS La Compagnie Singulière

 

18h00 : spectacles circaciens :

« SoliloqueS » de la Compagnie Singulière

SoliloqueS ? C'est du cirque, mais pas uniquement. C'est surprenant mais pas pour ce qu'on croit. C'est une compagnie plutôt singulière : un équilibriste, de l'aérien, un fildefériste, de la danse, de la contorsion, le tout sur les notes "rares" d'un piano impromptu. Vous vous laisserez bluffer par La Compagnie Singulière !Avec SoliloqueS, la compagnie Singulière initie un travail très personnel et prend le parti du politique, au sens large et noble du terme. Elle parle de la place de l’individu dans le groupe, allégorie subtile et forte de la vie en société, et plus largement sur notre planète.A travers SoliloqueS, La Compagnie Singulière poursuit ses investigations au sein de la relation qui lie public et artistes, des investigations esquissées lors d’un précédent travail avec les Fabulous Trobadors. Elles trouvent ici matière à se développer, fertiliser et se ramifier d’une manière à la fois prenante et surprenante, originale et pertinente, poétique et politique : l’ambition et la nécessité de rentrer en interaction avec les spectateurs conduisent les comédiens à prendre à parti le public et à le solliciter de façon à le rendre actif. Touchant, candide, fragile...

Avec

Mélissa Vary, contorsionniste et voltigeuse aérienne
Géraldine Niara, tissu aérien
Luiz Ferreira, porteur au trapèze
Franck Dupuis, équilibriste
Thomas Bodinier, fil-de-fériste
Marcel Vérot, pianiste

Création collective mise en scène par Christian Coumin

Hélène Tourmente, régie technique

Entrée libre


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Jeudi 4 octobre 21h00 : Dans de Beaux Draps !

 

Né d'une rencontre entre le groupe de musiques nomades « Maz’l Tov » et de la conteuse Francine Soum de l'association de Conteurs « Ouvrez les Oreillettes », voici « Dans de Beaux Draps » un spectacle où musiques  et contes populaires d'Europe Orientale s'entremêlent et font route ensemble, 

Quant aux contes il s'agit des contes déraisonnables de la ville de Chelm, ville à l'Ouest de la Pologne réputée pour ses habitants -des juifs pour la plupart - des fous qui se prenaient pour des sages.  

Écrit, scénographié et mise en scène par Dominique Lorne de la "Companid'hirondelles".
Régie son et lumière, grâce au précieux concours de Jean-Louis Magnet.

5 et 10 €

 Après le spectacle, la buvette restera ouverte pour un échange avec les artistes.

 

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Le vendredi 5 octobre 21h00 à Saint-Girons

et le  Samedi 16 octobre à 20 h 00 à La Bastide de Sérou :

« Eïa » Textes d’Aimé Césaire par la Compagnie 39 Marches avec Catherine Le Forestier.

 

Textes d’Aimé Césaire par la Compagnie 39 Marches avec Catherine Le Forestier

Eïa pour ceux qui n’ont jamais rien inventé

Pour ceux qui n’ont jamais rien exploré

Pour ceux qui n’ont jamais rien dompté

Eïa pour la joie

Eïa pour l’amour

Eïa pour la douleur aux pis de larmes réincarnées

« Eïa » un spectacle pour chanter Césaire

Textes d’Aimé Césaire chantés par Catherine Le Forestier, s’accompagnant sur scène de son corps et de son violon amplifié.

Sur une musique composée par Rodolphe Bourotte.

Catherine Le Forestier formée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, classe

d’Yvonne Desportes en solfège, étude du violon avec Jean Fournier. Les Bancs, la Sorbonne en lettres modernes, Mai 68, tout finit par des chansons : Cat et Maxime. « La petite fugue » « au pays de ton corps » : deux albums en solo, son frère l’accompagne à la guitare. Bobino avec Georges Moustaki. Festival International de la Chanson Française à Spa, Belgique. Avec l’argent du premier prix, voyage à San Francisco, où Maxime écrira la chanson du même nom.

7 et 12 €

Après le spectacle, la buvette restera ouverte pour un échange avec les artistes.

 

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Dimanche 7 octobre à 18h00 : cinéma « Le Cochon de Gaza »

 

Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…

Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.

Entrée libre

Après la projection, la buvette restera ouverte pour un échange sur le film

 

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Vendredi 12 et samedi 13 octobre à 21h00 :

 

« La Boucherie de l’Espérance »

Pièce de Kateb Yacine (création Cie AGIT)

 

(Jeudi 11 octobre à 14h30, représentation réservée aux collégiens, lycéens)

 

Boucherie de l'Espérance :

C’est en Palestine que nous entraîne Kateb Yacine, au fil d’une Histoire qui nous cueille en 1947 pour nous abandonner, essoufflés et ahuris, en 1967. Difficile de parler de Mohamed sans parler de Moïse, et vice-versa : ces deux-là ont grandi ensemble, soudés l’un à l’autre dans un destin commun, ramenés dos à dos comme le pile et le face d’une même pièce qui serait lancée et relancée en l’air, sans trêve et où l’on saute joyeusement de l’histoire à l’Histoire, dans un aller et retour vertigineux entre conflit mondial, lutte pour la survie et dispute de palier.

Avec Boucherie de l’Espérance, l’Agit renoue, avec ses grandes réalisations en installant autour d’un collectif de 14 acteurs, un caravansérail avec ses caravanes décorées et ses deux chapiteaux.

« BOUCHERIE DE L’ESPERANCE » ou Palestine Trahie de Kateb Yacine

 

Du conte traditionnel au chœur antique, du burlesque au tragique, du conflit mondial à la dispute de palier, Kateb Yacine nous entraîne au fil d’une Histoire débridée, qui nous cueille en 1947 pour nous abandonner, vingt ans plus tard, au seuil de l’actualité.

Difficile de parler de Mohamed sans parler de Moïse, et vice versa : ces deux-là ont grandi ensemble, soudés l’un à l’autre dans un destin commun, ramenés dos à dos comme le pile et le face d’une même pièce qui serait lancée et relancée en l’air par trois ou quatre grandes puissances mondiales, jouant entre elles une partie interminable et délibérément truquée...

Pile ou face d’une même pièce, mais aussi d’un même mur qui partage leur maison (mur des lamentations à ses heures perdues), pile ou face surtout d’une indissociable et abracadabrante histoire de voisinage, où s’invite joyeusement tout un folklore bariolé : balai, chameau, serpent, généraux, Lénine, Castro, ânes, coqs et combats de boxe sur un rythme endiablé !

 

« L’action se déroule entre 1947 et 1967 dans un pays désertique convoité par les puissants de ce monde. C’est l’histoire de deux pauvres gars, Mohamed le chômeur et Moïse le balayeur qui se partagent la même maison, séparés seulement par un mur mitoyen. La maison sera vendue, le mur détruit, devenant pour les uns mur des lamentations, pour les autres, étal de boucher.

Ces deux pauvres hères, tendres complices paumés dans le chaos du monde, érigés en ennemis par les pouvoirs militaires, laïques et religieux, essayent de se sortir des ingérences extérieures par leur malice. A travers la figure du J’Ha, sorte de toto philosophe de la culture arabe, ils seront tour à tour pauvres parmi les pauvres, prophètes, bouchers ou combattants boxeurs. Entre victimes et  bourreaux, ceux qui tiennent les murs, puisant dans les fumées et le temps qui s’étire, lucidité, humour et âpreté, inventent une nouvelle pensée philosophique qui les entrainent désespérément hors des cordes. Ces désœuvrés (hitistes ou harragas comme les décrit Fellag) sont aujourd’hui certains des penseurs de la rue et initiateurs des évènements récents dans le monde arabe.

 

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Avec « La Boucherie de l’Espérance », nous renouons avec les premières réalisations de l’Agit  (« Les Funambules », « Le Cabaret Tchekhov », « Jacques et son Maître »…) autour d’un collectif d’acteurs. L’écriture et le propos seront requestionnés par le plateau. A la gravité du sujet on confrontera un traitement  plutôt « trash », alliant humour et liberté de ton, à la façon Pieds nickelés ou freaks brothers.

Sous les chapiteaux aux allures de tentes caïdales le public sera convié sur des tapis et gradins à 240° dans une scénographie mouvante proposée par Nathalie Hauwelle.

 

 Ce projet a été motivé par la rencontre de Benamar Mediene (ami et compagnon de Yacine) à l’occasion  du Festival Origines Contrôlées du Tactikollectif en 2008. Kateb Yacine est un auteur dont j’ai déjà travaillé, il y a 15 ans, la pièce « la Poudre d’intelligence ». L’écriture de Kateb Yacine contient en elle une très forte théâtralité, inspirée à la fois du théâtre grec antique, de la comédie italienne et du théâtre de l’absurde (à travers la tradition orale orientale du « Hodja » par exemple). Cette forme parfois difficile à saisir à la lecture apparaît limpide dès qu’elle s’interprète sur un plateau.

 

Elle propose des voies pour un renouveau de forme,  pour un théâtre populaire, préoccupation constante dans le travail de l’Agit depuis sa création. « La Boucherie de l’Espérance » parle du conflit israélo-palestinien, qui cristallise les problèmes des relations entre communautés dans nos  sociétés occidentales et plus particulièrement dans les quartiers populaires. Kateb analyse le problème à la racine, décrypte les influences et les responsabilités du capitalisme occidental, du communisme et la participation des états de l’Est et de l’Ouest dans cet abcès de fixation dont les solutions nous apparaissent de plus en plus lointaines. Sans simplifier les choses, il expose en utilisant le chœur antique, le burlesque et une forme très métaphorique, les tenants et les aboutissants qui ont pu mener à une situation aussi inextricable.

Cette leçon d’histoire qu’il nous fait, j’aimerais  la faire partager à la jeunesse des quartiers  dans lesquels nous travaillons. Le choix d’un auteur maghrébin rend possible cela.  Par sa valeur pédagogique, par sa forme sollicitant l’imaginaire, l’humour et le corps, par des phénomènes de  vibration ou de collision, le théâtre peut être à l’origine d’une remise en question des idées reçues. »

François Fehner

www.agit-theatre.org

 

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François FEHNERT

Cofondateur, de 1984 à 88 de la Compagnie Nelson Dumont, dirigée par le metteur en scène H.Bornstein. Il joue sous la direction de ce dernier dans « Andrea » (Serge Rafy, 1985), « Dieu Aboie-t-il » (François Boyer, Festival d’Avignon 1985) et « Catch » (Création collective 1988).
Formation avec Henri Bornstein, Olivier Loiseau, Sarah Eigerman, Michel Bernardy, Alain Gautré, TG Stan…
En 1987, il signe la mise en scène de « Zoo Story » d’Edward Albee, avec Eric Lareine. Il fait du théâtre de rue, d’abord avec le Phun (La vengeance des semis, 1987), puis avec Royal de Luxe (Waterclasch, 1988).

Il jouera de nombreuses pièces pour l’Agit et pour d’autres compagnies (« L’heureux stratagème » de Marivaux, « L’Opéra du pauvre » de Léo Ferré, « Dom Juan » de Molière (mise en scène Jacques Rosner, 1991), « Cendres de cailloux » (Daniel Danis – 2000 - En votre cie); « La Mouette » de Tchekhov (Les Vagabonds – 2004) ; « Du Pain plein les Poches » de Wisnieck (Beaudrain de Paroi – 2007) ;  « Sans Laurel ni Hardy » de et mis en scène par Maurice SARRAZIN (2007)  « Trois Soeurs » d’Anton Tchekhov (Cie Lever du Jour - 2007) « Une Tempête » d’Aimé Césaire (Folavril – 2008)
François Fehner fonde et dirige la Compagnie Agit, au sein de laquelle il se consacre à la fois à l’adaptation et à la mise en scène : deux pièces courtes de Tennessee Williams en 90, « Les Funambules » (d’après Jean GENET 91), « La Force de l’Habitude » (Thomas Bernhard, 1993), « Le Cabaret Tchekhov » (1995/97), « Jacques et son maître » (Milan Kundera, 1998/99), « Les Fraises Salées » (J.M Laclavetine) en 2000. En 2002, il crée et met en scène une pièce écrite pour lui par Alain Gautré « Poucet ».

Il se lance à son tour dans l’écriture en 2003 avec « Eugène le Choisi », et en 2005 avec « Os Court ». En 2006-2007, il relance les Cabarets de l’Agit avec le « Cabaret Rose et Noir » et le « Cabaret Déchaîné ». Il joue en simple comédien dans d’autres pièces de l’Agit : On/OFF (2010) Maman Revient Pauvre orphelin (2011), tout en maintenant son travail de mise en scène : «  L’Ogrelet » de Suzanne Lebeau (jeune public - L’Agit - 2010)  « Beyrouth Hotel» de Rémi DeVos (Lainka Productions – 2011) ;

Parallèlement à son activité de théâtre, il participe à de nombreux longs-métrages, courts-métrages et productions télévisuelles.

Titulaire du Diplôme d’Etat d’enseignant du Théâtre en 2007 et du Certificat d’Aptitude à la fonction de professeur d’art dramatique en 2009, il assure de nombreux ateliers de formation (notamment l’enseignement cycle 1 du Conservatoire de Région).

 

5 et 10 €

Après le spectacle, la buvette restera ouverte pour un échange avec les artistes.

 

Pendant la résidence, des rencontres avec les artistes de l’Agit auront lieux (lycées, bistrots, associations…)

 

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Information :

Service Culturel de la ville de Saint-Girons

(05) 61 04 03 20

service.culturel@ville-st-girons.fr

www.ville-st-girons.fr

 

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