« Déroute », Conte cruel pour marionnettes et comédiens les 15 et 16 juin

Publié le par Côté cour, côté jardin …

 

Carte Deroute Recto

 

Résidence de création le la Cie « Dès Demain » du 6 au 16 juin

Spectacle le 15 juin à 21 à Massat

Et le 16 juin à 17h30 à Alzen

 

Théâtrales en Couserans et Act’en Scène  présentent l’action « Déroute » dans le cadre du projet « Côté Cour Côté Jardin ».Une action coordonnée et coproduite par l’Agence de Développement de l'Economie Culturelle du Couserans.

 

La création du spectacle « Déroute » est une coréalisation de la Cie Dès Demain et de la Cie l’Optimiste avec Carlos Nogaledo et Sophie Weiss.  

La troupe séjournera pour une résidence d’artiste à Alzen du 6 au 16 juin 2012 et présentera son spectacle  le vendredi 15 juin à 21h00 à la salle de la mairie de Massat  et  le samedi 16 juin à 17h30 à la salle municipale d’Alzen.

 

« Déroute »

 

Traité comme un conte fantastique, ce spectacle aborde les thématiques universelles de la résistance et de la survie dans un contexte où règnent la misère et l'oppression. Dans un contexte de guerre, un nourrisson est abandonné dans une décharge désaffectée. La mort rôde, incarnée par une fée possessive et cynique. Livré à lui-même et malgré sa fragilité, le nourrisson parvient à survivre dans  cet environnement hostile.  Il rencontre un oiseau carnassier, puis un homme sorti du fond d’une poubelle aux allures de Dandy déchu. Celui-ci abuse de sa naïveté et de sa faiblesse  jusqu'à provoquer chez l’enfant une révolte qui va prendre une forme inattendue…

 

La révolte….C’est quoi ?

« Il est intéressant de travailler sur un thème que l’on aurait sans doute pas aborder si l’occasion ne s’était pas présentée. Nous avons commencé à nous interroger sur ce qui provoquait un sentiment de révolte en nous. Nous avons évoqué l’injustice, la méchanceté, la manipulation, la privation de liberté. Au fil des réflexions, nous avons constaté que ce sujet, que nous pensions éloigné de nous, nous touchait de façon profonde et intime pour des raisons différentes et propre à chacun.  Faisant abstraction d'un contexte historique ou politique de la révolte nous avons donc abordé le sujet en imaginant l’histoire particulière d’un être, qui porterait en elle une dimension universelle... »

 « La révolte, comme sursaut de vie nécessaire face à toute forme d'oppression. »

 

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Les personnages

 

Le nourrisson est dans la vie au présent. En opposition à la perversité des personnages et des situations extrêmes qu’il subit, il garde une grande légèreté et une joie de vivre sans lesquelles il lui serait  impossible de survivre. A l’image d’un parcours initiatique, l’enfant traverse des épreuves qui, malgré leurs violences, le construisent et dont, par sa fantaisie et son imaginaire, il sort grandi. La créativité et le jeu sont les réponses qu’il a choisies face aux agressions et au monde hostile qui l’entoure.

Le personnage de la mort  représente le pouvoir suprême, l’anéantissement programmé. Elle est au dessus de tout, rien ne semble l’atteindre, son luxe provocateur rend plus cruelle encore la misère qui  domine.  

 

L’homme semble avoir trouvé asile dans cette décharge, à l’abri des bombardements et de la mort  qui menace. Malgré son agilité et ses tours de magie, il n’a aucune prise sur les événements. Quand il rencontre l’enfant, d’abord décontenancé, il finit par lui imposer ses volontés et par l’exploiter délibérément. Comme si, dans ce monde dépouillé, la vraie misère n’était ni la guerre, ni la pauvreté, mais la méchanceté  et le manque d’humanité.

Face à l’oppression, quelles sont les réponses possibles ? la soumission, la violence, la fuite ?

Peut-on éviter la reproduction des événements ? Quand un enfant subit des violences, va t il chercher à reproduire ce qu’on lui a fait subir en cherchant à son tour une victime ?

Notre volonté, à travers cette histoire, est de chercher d’autres voies, d’autres alternatives à un cycle souvent mortifère. Sans juger, nous nous interrogeons sur  ces questions essentielles et qui, à différents niveaux, nous touchent  tous à un moment ou l’autre de notre vie. 

Et si la révolte était de faire le choix de la vie et de ses désirs profonds. Cette idée bien qu’utopique et  idéaliste est celle vers laquelle nous tendons, et que nous voulons transmettre à travers ce spectacle. 

Mise en scène et scénographie

 

Trois containers en ferraille plantés l’un à côté de l’autre. Un parterre de fleurs grises. La décharge n’est  pas représentée de façon réaliste, mais comme un espace intemporel et sans couleurs. Un espace vieilli par l’immobilisme du lieu. Cet aspect austère va contraster avec l’arrivée du bébé, de sa joie de vivre et sa curiosité. Les personnages de la mort et de l’homme seront interprétés par les deux comédiens. Le bébé et l’oiseau seront des marionnettes, manipulées également par les comédiens.

Nous avons fait le choix de voiler en noir les comédiens lorsqu’ils seront manipulateurs, afin de diriger au maximum le regard du spectateur sur la marionnette et lui permettre de faire abstraction des personnages qu’ils jouent dans d’autres scènes.

Le spectacle s’oriente vers un univers visuel et gestuel et peu de texte. Les musiques et l’ambiance sonore auront une place importante. Tantôt la musique accompagnera une scène, tantôt elle sera un contrepoint créant une distance avec l’action.

Malgré le propos dramatique, l’humour et la tendresse auront une grande place dans ce spectacle. Nous voulons nous éloigner d’un réalisme qui rendrait les situations parfois intenables, et emmener les spectateurs dans un univers proche du fantastique.

 

L’équipe :

 

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Carlos Nogaledo

Écriture, interprétation, mise en scène.

Sa formation théâtrale professionnelle démarre en 2001 à Toulouse au Théâtre 2 l’Acte avec Michel Mathieu. Il travaille avec la Cie Koikadi dans« Assez de Corde pour se pendre » de  Dorothy Parker.  Il joue dans « Comme dans du verre brisé » d’Agnès Marietta par la Cie Spirale 8. C’est en 2003 qu’il s’initie à la marionnette au sein de la Cie Point  d’Ariès. Le spectacle « Motus » voit le jour en 2006 et c’est en 2011 qu’il crée la Cie Dès Demain. Par ailleurs il devient clown avec la complicité de Didier Pons.

 

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Sophie Weiss

Écriture, interprétation, mise en scène.

Formée au théâtre, à la musique, au cirque puis au mime à l’école Marcel Marceau, Sophie Weiss travaille ensuite dans différentes Compagnies dont notamment la Cie Philippe Genty, la Cie Tout Fou to Fly, la Cie Charles Tordjman, la Cie Nedeliko  Grujic, Popul’art Théâtre.  En 2005, elle créé la Cie l’Optimiste au sein de laquelle elle réalise trois créations : Les D’moiselles (spectacle musical) avec Garance Duarte, Le Placard  (comédie sans parole) avec Gyongyi Biro en coproduction avec Paolino & Co et Léopold m’attend (pièce pour une comédienne et une marionnette).

 

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Christophe Seval

Création musicale

A 20 ans, il rejoint l’Oeil du Silence (Anne Sicco) pour une formation théâtrale de trois années, intègre à son tour la compagnie pour l’ensemble de ses créations en France et en Europe.

Par sa formation musicale, et sa passion pour la recherche sonore, il mène un travail de réflexion et d’expérimentation sur le langage, les instruments de musique et les objets sonores. Il travaille avec Olivier Copin sur “la comédie de l’urgence et l’espace furieux”, conduit les classes de techniques de la voix parlée et chantée dans le cadre de la “formation professionnelle de l’Acteur”.

 

Une coproduction Théâtrales en Couserans, Act’en Scène, Agence de Développement de l'Economie Culturelle du Couserans

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Information :

Théâtrales en Couserans

05 61 96 26 60

theatrales.couserans@gmail.com

Act’en Scène

05 61 03 83 77

actenscenenew@gmail.com

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