"On vit quelque part" par la compagnie "Les Gens s'entêtent" le jeudi 2 février à Saint-Girons et le 25 février à Montels

Publié le par Côté cour, côté jardin …

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"On vit quelque part"

Par la compagnie "Les Gens s'entêtent"

Le jeudi 2 février 2012 à 20H30

à la salle Max linder à St Girons dans le cadre des J1

Présentation de la compagnie

La compagnie « Les gens s’entêtent » est issue de la formation professionnelle d’acteurs dirigée par Nicole Garretta. Créant le groupe «En/vers théâtre » en 1988, Nicole Garretta explore tout un univers chorégraphique et visuel, à partir de la création de personnages tragicomiques, dont le clown en est l’une des représentations. Elle confronte ces personnages à des textes d’auteurs (tels que G. Perec, G. Stein, P. Minyana, R. Pinget, Copi) en élaborant des spectacles où la musique, le corps et le mouvement des acteurs restituent l’univers de l’auteur. Le travail repose sur cette relation langage du corps- texte- espace. Après avoir abordé différents registres théâtraux : clown, tragédie (« Les bonnes » de Jean Genet), textes contemporains (Howard Barker, Jon Fosse, Thomas Bernhard) et expérimenté différents espaces scéniques – théâtre, milieu rural, théâtre en appartement, festival –

la compagnie décide d’approfondir sa recherche autour du burlesque et de l’absurde.

Public concerné

Spectacle tout public

Théâtre hors- les- murs

La compagnie « Les gens s’entêtent » souhaite explorer et investir de nouveaux espaces, sortir de la ville pour présenter ses créations en milieu rural, se mettre au service des textes contemporains, les faire découvrir au public et partager avec lui, sous forme théâtrale et clownesque, la richesse et le plaisir de rencontrer leurs auteurs.

 

Présentation du projet

Choix de l’auteur : Georges Perec

Avant, à l’origine, était le vide. Plus tard, une chambre, un immeuble, une ville jusqu’à l’espace, pour  enfin conquérir le monde… C’est à ce petit jeu que Perec s’est livré dans « Espèces d’espaces » et c’est une vraie jubilation pleine de fraîcheur, d’enfance, de drôlerie que de découvrir avec des yeux tout neufs les petits riens de la vie quotidienne, d’être plongé dans d’intenses réflexions sur toutes les évidences de ce quotidien.

L’écrivain commence son livre dans la comparaison entre l’espace et l’écriture, dans son espace privilégié : la page. Perec fait le choix de l’interrogation. Ou plutôt nous invite, nous donne des pistes pour réinterroger ces deux espaces, la page et l’espace.

De la même manière que Perec invente des jeux verbaux grâce aux codes de l’écriture, il tente d’imaginer un petit changement dans les représentations de l’espace : peut-on penser une pièce inutile ? Les chats habitent-ils mieux les maisons que les humains ? Il y a des vaches dans les prés, comme une découverte, ou une liste de choses sur lesquelles il faut enfin s’arrêter. Et si l’on divisait nos appartements, non plus en attribuant à chaque pièce une fonction, mais en attribuant à chaque pièce un jour de la semaine !

Les textes de Perec sont universels et intemporels : Qu’est-ce que l’espace, nos espaces, nos rapports à l’espace chez Perec ?

 

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Notes d’intention sur le parti pris de mise en scène

Le choix de l’oeuvre « Espèces d’espaces » de Perec correspond au registre tragi-comique. Le parti pris de mise en scène découle de notre investissement dans le travail du clown. Après la création pour chacun de « son » personnage burlesque avec tout ce qui définit un clown – son innocence, sa belle « idiotie », son regard d’enfant mêlé à sa révolte intérieure - les textes de Perec nous ont semblé le territoire idéal pour faire l’unité entre la vie du clown et les paroles de l’auteur. Une petite bande de personnages va nous emmener avec humour, tendresse et grand sérieux propre aux enfants à nous requestionner sur notre rapport au monde, pour essayer «de retenir

quelque chose, de faire survivre quelque chose » ( G. Perec) ; à accepter le jeu de l’innocence et de la légèreté derrière lequel se cache le douloureux constat du conditionnement de l’être humain. Un être incapable de voir ou d’être le clown de sa vie : neuf, innocent, curieux de tout, prêt à tout inverser, à tout essayer. Terrible nostalgie de l’enfance perdue, du regard de l’enfant sur le monde.

Ainsi nous avons construit sous forme de montage un univers où se mêlent chansons, petites chorégraphies, choeurs avec des éléments simples de décor privilégiant le vide de l’espace et la dynamique que créent les acteurs par leurs entrées-sorties, leurs mouvements, leurs actions, leurs attitudes burlesques. Faire découvrir avec humour et fantaisie l’univers si drôle et si nostalgique de Monsieur Perec…

 

La pièce sera rejouée le samedi 25 février 2012 à 19H30 à la salle des fêtes de Montels

Cette représentation du 25 février sera suivi de 'grignote en scène"
A la fin du spectacle nous vous proposons de nous retrouver dans l'idée de l'auberge espagnol :

Venez faire partager vos petites recettes d'ici et d'ailleurs avec les artistes dans la convivialité et la bonne humeur!
Boissons en vente sur place / possibilité de réchauffer les plats

 

 Act-en-scene.jpg     Logo service culturel

Information:

Act’en Scène

05.61.03.83.77
actenscenenew@gmail.com

Service culturel de la ville de Saint-Girons

(05) 61 04 03 20

service.culturel@ville-st-girons.fr

 

 

 

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